La mygale

20 11 2009

Crainte de beaucoup, la mygale n’est seulement l’une des plus grosses araignées du monde, mais aussi l’une des plus redoutables. Il y a plusieurs types de mygales. Cinq au total vivant chacune sur un continent différent. On les trouve principalement dans les régions tropicales. Certaines vivent en Afrique, au Mexique et même en Europe ! Malgré cette diversité, une seul espèce à une morsure mortelle pour l’homme et c’est celle qui vit au sud de l’Australie. La plus grande mygale vit au sol, en Amazonie.

La mygale

On l’appelle la théraphose de Leblond. Le corps d’une mygale peut être divisé en deux parties. Le céphalothorax qui est formé de sa tête et de son thorax sur lequel sont greffées ses huit pattes. Et l’abdomen qui y est relié par une fine partie. À la tête de son céphalothorax se trouvent quatre paires d’yeux qui ne l’empêchent pas d’avoir une bonne vision. Chacune des huit pattes articulées de sept centimètres de la mygale se termine par deux ou trois griffes. Et les poils qui les recouvrent ses pattes permettent de détecter les déplacements des proies ou des prédateurs.

Grande particularité des araignées, la production de soie. En effet, les mygales produisent d’elles-mêmes des fils de soie environ dix fois plus fins qu’un cheveu et pourtant très résistants. Elles créent se fil grâce à des filières situées à l’extrémité de leur abdomen. Chacune de ces quatre filières est reliée à 150 glandes à soie. Pour fabriquer ce précieux fil, rien de plus simple ! Il lui suffit de fixer son extrémité à une feuille et de s’éloigner doucement pour l’étirer, car la soie sortant des filières est liquide et se solidifie au contact de l’air.

Leur soie est multifonction, elles s’en servent pour consolider leurs abris, pour chasser, pour se faire des couvertures sous lesquelles elles se cachent et pour créer des hamacs qui accueilleront leurs œufs. Les mygales vivent dans de profonds terriers qu’elles creusent et qu’elles ferment grâce à un couvercle de terre et de fils de soie. Pour chasser, la mygale s’installe le soir dans son terrier à la recherche de nourriture. Il lui suffit alors de laisser déplacer ses deux premières paires de pattes. Elle sent ainsi vibrer les fils de soie tendus qui protègent l’entrée de son terrier et sait si un insecte ou un petit rongeur approche.

La mygale

Sentant une proie à sa portée, elle bondit. Elle la saisit entre ses pédipalpes qui sont comme des doigts articulés à l’avant de sa tête et qui lui servent à manipuler ses proies et les cocons. Elle la mord ensuite avec ses crochets et lui injecte son venin. Elle injecte ce dernier grâce à deux crochets qui sont cachés près de sa bouche, derrière des brosses de poils. Chaque crochet étant parcouru par un canal ou passe le venin. Puis elle la traîne au fond de son terrier où elle l’enduit de salive et la malaxe pour la ramollir. L’intérieure de la proie devient alors liquide, ce qui permet à la mygale de l’aspirer et de n’en laisser qu’une boulette de peau sèche.

Malgré toutes c’est technique de chasse, la mygale peut se passer de nourriture pendant plusieurs semaines. Lorsqu’elle se nourrit, son abdomen se gonfle pouvant devenir aussi gros qu’une noix. Il se gonfle aussi avant une ponte. D’ailleurs, la femelle doit se reproduire après chaque mue. Il arrive aussi que les mygales servent de repas à d’autres espèces. Elles sont ainsi la proie d’oiseaux, de reptile, de scorpion ou encore, d’une autre mygale. Plus étonnant encore, il arrive qu’une guêpe ponde un œuf sur le corps d’une mygale. Dans quel cas, la larve dévorera l’intérieure de la mygale qui mourra.

Pour se défendre, chaque mygale procède d’une façon différente. Celles d’Afrique se réfugient dans leur terrier, se tenant prêtent à attaquer. Celle du Mexique projette leurs poils qui sont urticants sur leurs prédateurs pour les dissuader d’attaquer. Et celle d’Australie et capable de laisser un morceau de patte à son ennemi, ce morceau repoussera par la suite. Une mygale pèse 120 grammes et mesure 25 centimètres ! Grâce à ce poids léger, elle peut se balader à la verticale sur les feuilles en se servant de pelotes de poils adhésifs pour ne pas tomber !

Amélie


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Une réponse à “La mygale”

6 01 2010
mickel (09:29:21) :

j’aime les mygale j’aimerai faire un élevage quelle sont les condition