L’antilope

20 10 2009

Le nom antilope est un mot vaste, car il comprend plusieurs espèces. Ces différentes races sont toutes plus différentes les unes que les autres. Nous allons donc essayer de voir les points essentiels des plus connues. Mais parlons tout d’abord des points communs à chacune d’entre elles. Les antilopes vivent  la plupart du temps en troupeau, se protégeant ainsi des nombreux prédateurs. Elles sont en effet la proie favorite de bon nombre d’habitants de la savane africaine. Que ce soient les lions, les léopards, les guépards ou encore les chacals, les hyènes, les lacons ou même le crocodile. Lorsqu’elles viennent s’abreuver à un point d’eau, tous se font un régal des antilopes. Ces herbivores se nourrissent d’herbes et de feuilles.

L'antilope

Lors de la saison sèche, leur troupeau se rallie à d’autres herbivores, formant ainsi d’immenses groupes. À cette période de l’année où l’eau se fait rare, le troupeau se laisse guider par les gros nuages de pluie. Il parcourt ainsi plusieurs centaines de kilomètres pour atteindre les pâturages convoités. Dans ces rassemblements très homogènes, chaque individu s’adapte en fonction des autres. Par exemple, la gazelle et le gnou se doivent de brouter l’herbe rase, car les zèbres, passés avant eux, ont déjà dévoré l’herbe haute. Une fois nourries, les antilopes ruminent. Elles cisaillent l’herbe puis l’avalent et la pré digèrent grâce aux bactéries que contient leur estomac spécial appelé la panse. 

Ensuite, elles font revenir ce mélange dans leur bouche, le transforment en bouillie et l’avalent. Ce qui, vous l’avez compris, leur fait une digestion très lente.  Il ne leur faut pas moins de trois jours pour digérer un repas d’herbes et de feuilles. Quand une antilope commence son repas sur un acacia, le festin est de courte durée. Effectivement, ce dernier se sentant agressé, change la composition de ses feuilles les rendant toxiques.  De plus comme elle émet une substance qui alerte les acacias voisins, l’antilope se voit  dans l’obligation de poursuivre sa cueillette en remontant face au vent.

Une des principales caractéristiques des antilopes est leurs cornes. Et effet, mâle et femelle portent deux cornes, poussant toute leur vie et ne tombant jamais. Bien que les cornes soient communes à toutes les espèces d’antilopes, elles changent de forme et de taille selon les espèces. Et au sein d’une même espèce, pour différencier mâle et femelle, il suffit d’observer leur taille en sachant que les femelles sont plus petites que les mâles. Voyons maintenant quelles espèces comportent la grande famille des antilopes.


La plus connue n’est autre que la gazelle, légère et gracieuse. La plus légère, celle de Thomson pèse moins de 30 kilos alors que celle de Grant, qui est la plus grosse, atteint les 60. La gazelle de Thomson a aussi trouvé une astuce pour se passer d’eau durant la saison sèche, elle se nourrit des herbes les plus vertes prenant ainsi le peu d’eau qu’elles contiennent. La femelle gazelle donne naissance à un seul petit à la fois. Seule la gazelle de Thomson peut en avoir deux par an. Une heure après sa naissance, le nouveau-né est déjà sur ses pattes et ce n’est que quelques jours après qu’il vadrouille près de sa mère au milieu du troupeau.

L'antilope

La gazelle de Grant, elle, est bien équipée pour se protéger de tous les inconvénients de la savane. À commencer par son pelage dorsal, fauve, qui lui permet de se camoufler dans les hautes herbes sèches. Quant à celui de son ventre et de l’intérieur de ses membres, il est blanc pour la protéger de la chaleur émanant du sol. Ses pattes, fines et longues sont munies d’articulations  pouvant lui permettre des mouvements d’avant en arrière, mais pas sur les côtés. Ses cornes sont en réalité un os soudé au crâne et recouvert par de la corne en forme d’anneaux. Et pour se rafraîchir, ses oreilles sont munies de nombreux vaisseaux sanguins et sa respiration est très rapide, 300 fois par minute. 

Mais bien d’autres espèces d’antilopes peuplent la savane. Comme l’hippotrague noir qui est l’une des plus grandes antilopes d’Afrique de l’Est. Elle pèse 300 kilos et les mâles possèdent des cornes d’1,50 mètre de long grâce auxquelles ils impressionnent leurs adversaires. Il y a aussi l’impala qui est une petite antilope de 60 kilos. Seuls les mâles ont des cornes qu’ils utilisent pour s’affronter lors de la saison des amours. Le vainqueur gagne alors le droit de rester avec les femelles du troupeau.


Sans oublier le gerenuk surnommé aussi gazelle-girafe qui pèse une cinquantaine de kilos et dont la particularité est de se nourrir uniquement de feuilles cueillies le plus haut qu’elle peut en se dressant sur ses pattes arrières. Chez eux aussi, seuls les mâles ont des cornes. Malgré les apparences, le gnou est aussi une gazelle qui pèse 200 kilos et doit son nom aux grognements qu’elle émet pendant la migration.  Enfin, le record des cornes les plus originales est attribué au grand koudou, dont les cornes en forme de spirale peuvent mesurer plus d’un mètre de long.

Amélie


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