Le rouge-gorge

3 01 2009

Dans cet article nous allons découvrir l’univers d’un petit oiseau nommé le rouge-gorge qu’on pourrait croire familier, mais qui nous est inconnu sous bien des aspects. Nous le trouvons principalement en Europe sauf au nord de la Scandinavie ou son petit gabarit d’une longueur de 14 centimètres, d’une envergure de 26 centimètres et de 19,5 kg a trop froid pour survivre. Il vit dans les zones boisées où il niche à terre parmi la végétation touffue. Mais il a aussi su s’adapter à la campagne, aux parcs et jardins ainsi qu’aux villes d’Europe occidentale où il vit actuellement.

Le rouge-gorge

Mais, ailleurs, il est resté à l’écart des hommes sachant qu’il est souvent capturé comme petit gibier (parfois illégalement). Au début du printemps, le mâle rouge gorge commence sa parade pour attirer une femelle. Pour ce faire, il vole bien en vue et commence à chanter intensément, car il délimite aussi son territoire. Une fois qu’une femelle a répondu, le mâle lui offre de la nourriture, quant à elle, elle accepte ses becquées en vibrant des ailes comme un jeune oiseau. Ensuite la femelle bâtit un nid au ras du sol, caché dans la végétation.

Mais quand elle vit dans un jardin ou prés d’une maison, elle préfère installer son nid sur un rebord, dans une grange ou un abri de jardin. On peut aussi lui proposer des nichoirs à très large ouverture, bien situé et protégés. En général, l’accouplement a lieu entre avril et juin. La femelle pond cinq à sept œufs. Après la ponte la femelle couve les œufs durant onze à quatorze jours. Ils sont blancs légèrement tachés de rouge. Durant l’incubation la femelle se tient bien aplatie sur le nid, ne montrant que son dos brun et demeurant ainsi parfaitement cachée.

Pendant cette période, elle se fait ravitailler par le mâle qui lui apporte à manger parfois 3 fois par heure. Puis le couple nourrit les jeunes durant environ trois semaines. Les jeunes rouges-gorges ont la poitrine tachetée, car chacune de leurs plumes pâles est terminée de brun foncé. À la fin de cette période, ils savent voler et sont bientôt indépendants. Ils auront leur première mue deux mois après leur départ du nid. À ce moment, les plumes de leur corps sont remplacées par les mêmes que celles de l’adulte. Par contre, celles des ailes et de la queue sont gardées jusqu’à l’année suivante. Ils obtiendront leur maturité sexuelle à un an.

Le rouge-gorge

Les rouges gorges qui nichent tôt peuvent élever une deuxième, voire une troisième nichée. Il n’est pas rare que la femelle couve à nouveau alors que le mâle s’occupe encore des jeunes de la nichée précédente. Nous allons maintenant parler de leur chant, car, bien qu’il puisse paraitre futile, il représente une de leurs occupations principales et cela tout au long de l’année sauf en été ou ils sont trop occupés par la mue. Ils chantent pour se défendre, pour séduire une femelle ou encore pour protéger leur territoire. Car outre leur air sympathique et leur œil doux, les rouges-gorges sont des passereaux qui ne tolèrent aucun autre représentant de leur espèce sur le territoire qu’ils ont adopté. Et si un intrus venait à s’y trouver, il serait immédiatement chassé par le maitre des lieux.

D’ailleurs, les chants matinaux que nous entendons sont liés, la plupart du temps à la défense du territoire. En fin d’été et en automne, les rouges-gorges, jeunes et adultes et des deux sexes, émettent un chant plus calme, aux sonorités mélancoliques qui est destiné à marquer le territoire hivernal. Les mâles peuvent produire leur chant « printanier » à partir de décembre et certains chantent même la nuit (la plupart du temps à proximité des sources de lumière artificielle). On les confond alors par moment avec le rossignol. Un rouge-gorge ne vit habituellement que quelques années, en particulier à cause des nombreux prédateurs. Mais il est arrivé qu’un rouge-gorge vive jusqu’à 13 ans.

Amélie


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3 réponses à “Le rouge-gorge”

7 01 2009
rouge gorge (17:14:19) :

erreur sur le poids je pense que l’on devrait lire 19.5 gr plutot que 19.5 kg

22 02 2009
FM40 (16:35:19) :

Dans notre jardin (dans les Landes), nous avons des “habitués” : un merle, une merlette (qui chasse toute autre consoeur), deux bergeronnettes, un couple de pinsons, un couple de tourterelles, des moineaux domestiques, une pie bavarde, un pic épeiche, une grive musicienne, une huppe, deux mésanges charbonnières, des étourneaux … et un rouge gorge.
Tout ce petit monde est d’une fidélité incroyable. Il surveille l’ouverture de mes volets, la merlette et le rouge gorge notamment regardent intensément la fenêtre de notre cuisine si “je ne suis pas à l’heure”. Probablement pour me rappeler à l’ordre ! C’est une merveille ! Une des joies de la “retraite”, avoir - enfin - le temps d’observer la nature, cette merveilleuse nature !

10 10 2009
carlier (21:49:29) :

Bonjour,
J’ai trouver un rouge gorge sur la route avec une aile cassé je les pris pour le soignée.
Et j’aimerais avoir des astuces pour qu’il soit en forme et que son aile va mieux.
Si vous avez des astuces pour moi et le petit rouge gorge n’hesitez pas a m’envoyé un message a cette adresse: helene.carlier@gmail.com j’en serais trés reconnaissante.
Merci d’avance.