La Vie Animale

Dans cet article nous allons découvrir la vie d’un drôle de petit animal volant appelé le papillon. Tout commence le jour où la femelle pond un œuf sous une feuille d’arbousier. Après environ 6 à 8 jours, la coquille devient transparente ce qui signale que l’éclosion est proche. Une fois l’éclosion réussie la chenille sort de l’œuf en grignotant la coquille puis elle en dévore le reste. La chenille se nourrit de plusieurs repas par jour constitués de feuilles d’arbousier.

Elle se développe vite et mue plusieurs fois. Après avoir mué, la chenille mange sa vieille peau. Après être restée environ un mois et demi au stade de chenille, elle tisse un coussinet de soie sur un rameau abrité et se fixe avec l’aide de ses fausses pattes arrière. Elle se replie en hameçon. Pendant deux à trois jours, elle ne mange plus et son corps se transforme. Après ces trois jours, la chenille effectue sa dernière mue.

À ce moment-là, elle n’a plus de pattes, elle est courte et trapue. C’est une chrysalide. Elle reste immobile sans se nourrir. Durant 20 jours ses organes se transforment. 20 jours après, la veille de l’éclosion, on peut voir ses ailes par transparence. Et, enfin vient le moment de la deuxième naissance. Alors le papillon se tord et se gonfle pour faire craquer l’enveloppe. En premier c’est sa tête qui sort avec ses antennes et sa trompe qui est formée de deux parties pas encore soudées.

En deux minutes le papillon est entièrement sorti de sa chrysalide. Ses ailes sont molles et fripées, mais l’hémolymphe qui circule dans les nervures de ses ailes les tend rapidement et elles durcissent. Il suffira de quelques heures pour que le papillon prenne son envol. Avant de se reproduire il vivra deux à trois semaines. Les papillons se nourrissent du nectar des fleurs. D’ailleurs pour cela il leur suffit de déployer leur longue trompe.

Les papillons de différentes races ont chacun leur particularité : Le « papillon citron » peut faire des pointes de 15 kilomètres/heure en volant alors que le « collier corail » peut quant à lui faire 8 à 12 battements d’ailes par seconde. Mais il n’y a pas qu’eux car actuellement dans le monde 170000 espèces de papillons sont reconnues. Dont 5000 à 6000 en Europe. La plupart font moins d’un centimètre d’envergure.

Ce qui ne les empêche pas de tous être menacés par les insecticides et aussi par la disparition des plantes dont les chenilles se nourrissent. Mais seulement 10% de ces 100000 papillons sont des papillons de jour, les autres sont des papillons de nuit. Bien que certains volent parfois en plein jour. En moyenne un papillon vit un mois, mais certains comme les papillons citron arrivent à passer l’hiver et peuvent donc vivre plus de dix mois.

Mais comment reconnaître un papillon de nuit ? Tout d’abord, il possède un corps massif et poilu aux couleurs sombres. Quand il est au repos, ses 4 ailes se posent en toit ou s’étalent. Par exemple pour une femelle « grand paon-de-nuit », à plat, l’envergure de ses ailes peut atteindre 15 centimètres. Le grand paon de nuit a aussi une autre particularité : ses antennes sont plumeuses, celles du mâle qui sont encore plus développées lui permettent de détecter le parfum d’une femelle à plusieurs kilomètres.

Nous allons maintenant voir leur physique de plus près tout d’abord leurs deux antennes que l’on pourrait comparer à deux massues. Mais loin d’être inutiles, elles lui servent pour toucher, mais aussi pour repérer les odeurs et pour s’orienter en vol. Il possède aussi deux yeux à facettes c’est-à-dire qui sont composés de milliers de petits yeux, les facettes, et chaque facette voit un point coloré. Ses yeux lui permettent de voir les formes, les couleurs, mais aussi la lumière ultraviolette.

Le papillon se nourrit que d’aliment liquide et pour cela il plonge sa trompe déroulée à l’intérieur de la fleur et il en aspire son nectar sucré. Mais que serait un papillon s’il ne pouvait pas voler ? C’est là qu’interviennent ses ailes dont les deux faces sont recouvertes d’écailles colorées. Ses écailles sont imbriquées les uns dans les autres comme des tuiles sur un toit. Et pour finir sachez qu’il peut en y avoir 600 par millimètre carré.

Amélie