L’élan

24 11 2009

L’élan n’est autre que la plus grande espèce de cervidés. Autant dire qu’il appartient à la famille des cerfs, mais qu’il est plus grand et plus gros. Il vit dans les régions froides et marécageuses aimant beaucoup être dans l’eau. On le trouve ainsi sur plusieurs continents. En Amérique, ils vivent au Canada, en Alaska, sur une grande partie de la nouvelle Angleterre, ainsi qu’au nord des montagnes Rocheuses. En Europe, ils vivent principalement dans la péninsule scandinave au nombre approximatif de 200 000.

L’élan

Une autre partie se trouve en Russie alors que quelques petits groupes se répartissent dans les pays baltes, en Tchécoslovaquie, en Pologne, en Roumanie et en Hongrie. On observe même quelques spécimens de l’Allemagne du nord à la frontière des Pays-Bas. En Asie, les élans se répartissent principalement en Sibérie bien que quelques groupes demeurent en Chine. Il faut savoir qu’en général et avec le temps, l’aire de répartition des élans rétrécit. Pour ne pas s’embrouiller, retenons juste que les élans se répartissent dans les forêts boréales et mixtes de l’hémisphère nord.

L’élan se nourrit de plantes aquatiques, adorant les tiges et racines de nénuphar, mais aussi d’écorces et de feuillages. Il lui arrive même de se nourrir d’aiguilles de sapin lorsqu’en hiver, le froid a fait geler les cours d’eau. Quand il doit se nourrir grâce aux arbres, l’élan préfère se servir des buissons et des jeunes arbres plutôt que de s’aventurer en forêt où les branches sont trop hautes à atteindre. Les élans sont des animaux indépendants et solitaires. Ayant l’habitude d’être traqués que ce soit par les loups, les ours, ou les hommes, ils restent en recul des zones habitées. En effet, les loups attaquent souvent les élans, surtout lorsque ceux-ci sont isolés.

Pour se défendre, les élans donnent des coups de sabots et de bois. Mais l’hiver, quand l’élan n’a plus ses bois, il est très vulnérable. Et c’est d’ailleurs à cause de cela que le loup sort parfois vainqueur de ces combats. Au moment du rut qui a lieu de la mi-septembre à la mi-octobre, des couples se forment. À cette période, les mâles se révèlent, comme beaucoup d’autres animaux, agressifs. La femelle élève seule ses petits.

L’élan

Elle aussi se montre particulièrement agressive durant cette période et ne laisse personne approcher de ses petits à moins de trente mètres. La mère peut donner naissance à un ou deux petits. Elle les cache au milieu des hautes herbes des marécages pour les mettre à l’abri des loups ou des ours qui pourraient les attaquer. Et ainsi, elle les allaite durant plusieurs mois. Les élans adorent l’eau. Durant l’été, ils peuvent parcourir de longues distances durant lesquelles ils traverseront aisément des bras de fleuves à la nage grâce à leurs longues pattes et à leur long cou.

Ils se feront d’ailleurs un plaisir d’immerger entièrement leur tête sous l’eau ! Ils utilisent aussi l’eau pour se protéger des mouches et des taons qui sont nombreux à les attaquer. Les élans se réfugient alors dans l’eau, ils peuvent ainsi rester durant une minute, entièrement recouverts  par le fleuve.

Leurs bois majestueux qui ne sont portés que pas les mâles (porteurs aussi d’une petite barbichette sous le menton) tombent en décembre pour ne repousser qu’au printemps de l’année suivante. Les mâles ont ainsi une triste d’allure à la fin de l’hiver : sans bois et amaigris par leur dur régime saisonnier. Mâles et femelles muent au printemps. Leurs pelages d’hiver tombent laissant place à un pelage plus brun et ras.

Amélie


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