Le paon bleu

25 06 2009

Le paon bleu, peuplant aujourd’hui bon nombre de parcs zoologiques et de jardins publics, est originaire d’Inde où il est encore bien présent et du Sri Lanka où il est officiellement protégé. Le paon est arrivé il y a très longtemps en Europe et au Moyen Orient. On le considérait alors comme un animal d’ornement ou encore comme de la nourriture. Puis, au 16e siècle, la dinde importée d’Amérique l’a remplacé. On l’a alors introduit dans nos parcs. Il s’y trouve d’ailleurs assez bien, vu qu’il s’adapte facilement aux climats relativement froids. Les paons bleus sont des animaux omnivores.

Le paon bleu

Ils se nourrissent généralement de ce qu’ils trouvent à même le sol. Feuilles, bourgeons, baies, graminées, vers, escargots, petits rongeurs ainsi que des mollusques capturés dans des cours d’eau. Ils vont même jusqu’à s’aventurer dans les zones cultivées pour chiper de la nourriture. On peut alors les voir déambuler sans gêne dans les champs fraîchement labourés, dégustant les insectes malencontreusement dénichés par la charrue des hommes. Dans ses pays d’origine, le paon chasse aussi le serpent qu’il tue en leur donnant un coup sur la tête avec son bec puissant.

Ainsi, il s’attaque même au plus venimeux des serpents, le cobra. Mais restant tout de même prudent, il ne s’en prend que rarement au cobra adulte. Par contre, il ne fait pas de pitié pour les jeunes ! Les Indiens lui en sont d’ailleurs très reconnaissants car, avec la présence des paons, on ne trouve presque plus de cobra en Inde. Sachant que Bouddha lui-même vécut l’une de ses existences sous la forme d’un paon, il n’est pas étonnant de voir que les hindous considèrent le paon comme un véritable dieu. En effet, le paon est aujourd’hui considéré comme l’oiseau national de l’Inde. Les paons aiment la compagnie et, en dehors de la saison des amours, il est rare de les trouver seuls.

Ils vivent habituellement en groupes familiaux réunissant une dizaine d’individus. Hormis les tigres et les panthères, peu d’animaux osent s’attaquer au paon. Celui-ci peut donc rester au sol sans craindre les prédateurs. Et, lorsqu’un danger survient, il s’envole lourdement pour aller se poser dans un arbre. Le soir venu, les diverses familles se réunissent pour passer la nuit à l’abri dans les frondaisons. Mais, étonnamment, le paon rejoint ce perchoir non pas en volant comme n’importe quel oiseau, mais en l’escaladant, branche après branche. Une fois rassemblés, les paons se protègent les uns les autres en montant la garde.

Et, à la moindre alerte, ils poussent un puissant cri d’alarme portant à un kilomètre à la ronde ! Leur cri est d’ailleurs très étrange, car il ressemble à s’y méprendre à un miaulement de chat ou encore à un cri humain. Mâles et femelles obtiennent leur majorité sexuelle vers l’âge de trois ou quatre ans. Et c’est à la saison des pluies que le mâle s’éloigne de son clan pour se délimiter un territoire où il pourra effectuer sa parade nuptiale. Pour cela il doit trouver un endroit assez grand pour qu’il puisse exposer fièrement son magnifique plumage.

Le paon bleu

Une fois son territoire méticuleusement choisi, le paon le défend avec acharnement. Lorsqu’une femelle le repère et s’approche, le paon déploie ses plumes sus-caudales (situées au-dessus de sa queue) en roue. Le spectacle est alors grandiose. Et l’effet produit par les multiples ocelles qui ornent ses plumes est semblable à un rideau d’yeux étincelants. Puis le paon se retourne pour faire face à la femelle et pour faire jouer la lumière du soleil sur ses couleurs chatoyantes.

Bien que sa centaine de plumes d’un mètre cinquante de long soit très impressionnante, ses plumes ne sont pas si lourdes qu’elles en ont l’air. En effet, son éventail ne pèse que quelques centaines de grammes ! De plus, les paons possèdent vingt rectrices (plumes) larges et puissantes qui lui permettent de tenir en l’air les sus-caudales qui forment la roue. Il peut donc facilement maintenir sa roue levée durant plusieurs minutes pour notre plus grand plaisir. Il faut aussi savoir que les grandes plumes de queue se renouvellent chaque année.

Quand la femelle vient se placer devant lui, le col aplati sur le sol, le mâle la recouvre de son ample plumage laissant place à l’accouplement. Il arrive que certains mâles, les plus beaux, soient à la tête d’un harem de quatre à cinq femelles. Après une incubation d’un mois environ, la femelle pond quatre à cinq œufs dans un nid, à même le sol. Elle les élèvera seule, car les paons, une fois l’accouplement accompli ne se sentent nullement responsables de leur progéniture.

Les petits vivront ainsi une petite trentaine d’années. Les paons mâles, mesurent entre un et un mètre vingt, ont une envergure variant entre deux et deux mètres cinquante et pèsent cinq kilos. Quant aux femelles, leur taille ne dépasse pas un mètre et leur envergure l’atteint juste. Quant à leur poids, il varie entre trois et cinq kilos.

Amélie


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2 réponses à “Le paon bleu”

19 07 2010
Simone (14:47:43) :

Bonjour,
j’ai réçament aquis un couple de paons, ils sont encore petits. Il n’y a que quelques jours que j’ai commencé à m’inquieter pour l’hiver, j’habite dans une région montagneuse qui est très froide l’hiver. Vous dites qu’ils s’adaptent facilment au froid, mais de quelle temperature vous parlez…?
J’éspère que vous puissiez me répondre, par e-mail cela serait bien.
Merci.
(je m’excuse si je fais beaucoup de fautes d’orthographe mais je ne suis pas en france)

7 08 2010
poireau bernadette (17:53:53) :

un chien vient de tuer mon paon, je pleure beaucoup , nous l avons mené chez le véto, et il n y avait a faire je l’est embrasser plusieur fois le supliant de ne pas me quiter j avais sa tete dans le creux de ma main il m’a regardé je l’est encore embrasseé et il mort dans ma main, il faisait 2m50 de lonng, ce chien était un dogue allemand