La gazelle de Thomson

3 06 2009

La gazelle de Thomson se trouve dans les savanes peu arborées et sur les hauts plateaux, atteignant 2000 mètres d’altitude, de Tanzanie, du Soudan et du Kenya. La gazelle de Thomson est un animal très vulnérable et qui possède donc de nombreux prédateurs. Les animaux tels que les guépards, les lions, les panthères, les lycaons, les hyènes et les chacals aiment agrémenter leur repas par une gazelle c’est pourquoi ils ne se privent pas de la chasser.

La gazelle de Thomson

Quant aux hommes quand ils ne la capturent pas sauvagement et sans scrupules pour l’enfermer dans un zoo, ils la traquent pour ses cornes qu’ils considèrent comme des trophées. Ces gazelles ne sont pas menacées pour autant et se comptent encore au nombre de quelques centaines de milliers. La gazelle tient son nom du nom arabe « Ghâzal » qui signifie élégante et rapide. Ce sont effectivement des adjectifs qui lui vont à merveille vu que la gazelle est rendue gracieuse par beaucoup de ses caractéristiques physiques, notamment par sa robe, fauve sur le dos, blanche sur le ventre et ornée d’une bande noire sur les flancs.

Elle possède aussi de drôles de cornes dites annelées, car elles sont constituées d’anneaux ou plus précisément possèdent des empreintes d’anneaux. La gazelle de Thomson a une ouïe très fine et une vue perçante. Ce dernier atout lui permet de repérer de loin ses nombreux ennemis, mais aussi, et ne l’oublions pas, ses congénères. Entre elles, les gazelles se repèrent en fonction de leur pelage qui varie d’une espèce à l’autre. Les gazelles obtiennent leur maturité sexuelle entre 1 et 2 ans.

La saison des amours a lieu deux fois par an. En début et en milieu d’année. Durant ces périodes, pour savoir si une femelle est fécondable, le mâle recueille dans sa bouche quelques gouttes d’urine de la femelle en question puis relève la tête et effectue une grimace caractéristique appelée « flesmen ». L’urine entre alors en contact avec une glande de « reconnaissance hormonale » qui se situe en haut du palais. Si sa compagne est féconde, l’accouplement aura lieu, dans le cas contraire, il ira faire une nouvelle conquête. La gestation dure 6 mois. À terme, la femelle se retire du troupeau auquel elle appartient pour aller mettre son petit au monde.

Une fois née, elle le laisse caché par les hautes herbes et ainsi, à l’abri des prédateurs. Elle se rend près de sa progéniture plusieurs fois par jour pour l’allaiter. Et, au bout de trois semaines, étant fort, sachant courir et prendre la fuite en cas de danger, le petit peut rejoindre le groupe. Le faon commence à diversifier son alimentation en mangeant des végétaux vers l’âge d’un mois. Mais il ne sera sevré qu’au bout de six mois. Sa mère attendra alors au nouveau petit. Les gazelles sont des herbivores. Elles se nourrissent donc essentiellement d’herbes et de feuillages.

La gazelle de Thomson

Appréciant les jeunes plantes riches en protéines poussant au ras du sol et les fleurs. Les gazelles se sont habituées à leur lieu de vie, rythmé par la saison des pluies et par la saison sèche. C’est pour cela que, pendant la saison sèche, elles se contentent de quelques pousses vertes riches en eau pour s’abreuver et qu’elles compensent durant la saison des pluies en se désaltérant régulièrement dans de nombreux points d’eau. C’est pendant la saison sèche que les mâles dominants déterminent leur territoire.

Ils le limitent par leurs urines et par des tas de crottins qu’ils laissent bien visibles. Ils se servent aussi de larmes sécrétées par une glande appelée préorbitale qui est située au coin de l’œil. Ils déposent donc ces gouttes sur des tiges de graminées à une hauteur d’environ 35 centimètres. Elles dégagent alors une forte odeur qui prévient que ce territoire est déjà pris ! Maintenant c’est aux risques et périls de l’intrus ! Les gazelles vivent en troupeau et bien qu’elles soient plus actives à l’aube et au coucher du soleil, elles restent néanmoins toujours sur le qui-vive, prêtent à fuir au moindre prédateur.

Lorsqu’une gazelle repère une menace et qu’elle veut avertir son troupeau, elle se met à sauter sur place de plus en plus haut, raidissant les quatre pattes. Ce processus appelé « stotting » sert, par la même occasion, à déstabiliser l’intrus. Les bandes noires qui ornent son pelage servent aussi de signaux visuels à ses congénères. Ces derniers se sauvent alors à la vitesse impressionnante de 70 km/h.

Car il faut savoir que hormis le guépard, la gazelle de Thomson est l’une des bêtes les plus rapides de la savane. Étant très agile, elle effectue aussi des bonds de deux mètres de haut. La gazelle de Thomson mesure entre 80 cm et 1,10 mètre de long, sa hauteur au garrot varie entre 60 et 70 centimètres et son poids entre 15 et 30 kilos. Tout en sachant, pour les différencier, que les femelles sont plus petites que les mâles. Mâles et femelles vivent une dizaine d’années. En général de 10 à 12 ans.

Amélie


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